D’Irving Penn à Guy Bourdin.

S’il y a bien un domaine qui fascine, c’est celui de la photographie de mode. Tantôt adulé, tantôt décrié, le cliché témoigne d’une époque, des ses tabous, de ses lubies. Des femmes posant dans les bains publics que Deborah Turbeville (Vogue US, 1975) qui ont déclenché une vague d’indignation aux clichés de Guy Bourdin, souvent décriés pour leur nature crue ou encore ceux d’Helmut Newton dont le nu en a dérangé plus d’un, la photo de mode inspire, indigne, séduit, mais avant tout, fait parler.

Et ce sont tous ces sentiments mêlés que le Palais Galliera nous propose de revivre dès ce samedi (et jusqu’au 25 mai prochain) avec son exposition Papier Glacé, un siècle de photographie de mode chez Condé Nast. L’entreprise qui édite Vogue, Glamour, Vanity Fair et que l’on ne présente plus a puisé dans ses archives 150 clichés réalisés par 80 photographes. En plus de ses photos, le public pourra également admirer une quinzaine de vêtements issus des collections du Palais Galliera et feuilleter les sujets les plus marquants de Vogue. Une exposition qui ravira tous les fans de photographie.